FRANÇOIS CHAPEAU-BLONDEAU : AKER RAPPROCHE LES SCIENCES « DURES » ET LE VIVANT. François Chapeau-Blondeau fait partie de la communauté des STIC (Sciences et technologies de l’information et de la communication), tournée vers les sciences “dures”. Il est membre du laboratoire LARIS, qui regroupe 50 enseignants-chercheurs, doctorants et stagiaires de l’Université d’Angers, dont une dizaine participe à des travaux sur le végétal. « L’interface avec le vivant est très riche en termes de questionnement scientifique, affirme François, cela crée une véritable dynamique. » En effet, la réputation de la place d’Angers dans le domaine du végétal et de la semence constitue un pôle de structuration fort. « Certes, le végétal n’est pas notre domaine de compétences nominal, poursuit-il, mais il existe une véritable synergie entre les disciplines. Les biologistes ont besoin de s’allier les compétences des physiciens, et les STIC ont besoin d’impact concret et d’applications pour leurs travaux. » Outre le domaine du végétal, celui du médical profite en effet depuis longtemps de la collaboration des membres du LARIS. Ce partenariat a été bénéfique pour le programme AKER, ce que confirme François Chapeau-Blondeau : « AKER a permis de développer la dynamique de la plateforme de phénotypage Phenotic, de rapprocher les sciences “dures” en direction du vivant, d’une manière plus formalisée, plus conceptualisée. » Avec la perspective d’utiliser ces outils pour d’autres espèces végétales. |
![]() Professeur à la Faculté des Sciences de l’Université d’Angers, François Chapeau-Blondeau est rattaché au Département de Physique et a participé à la mise au point des méthodes d’imagerie pour le phénotypage des semences. |